Ils ont dit ...

• LA SANTE ET LE BIEN-ÈTRE DE LA POPULATION DOIVENT PRIMER.

 Pascal Luisier,
 Député PDC, Saillon

L’impact sur le paysage est aussi un point important. Il serait absurde de demander  l’enfouissement des lignes à haute tension et dans le même temps créer un parc éolien qui dénaturerait notre plaine.

• ON DOIT ÊTRE COHERENTS

 Willy Giroud,
  Député PLR, Martigny

On vient de voter un crédit cadre de 40 millions pour la promotion touristique et, dans le même temps, on sacrifie notre paysage. Le Valais en fait déjà beaucoup pour la production électrique. Avant de chercher à en produire plus, on doit investir dans les économies.». (Le Nouvelliste)

• LE VALAIS EXPORTE DEJA LARGEMENT SON ELECTRICITE

Jérôme Desmeules,
Député sup. UDC, Fully et co-président UDCVR

S’il y a une leçon à retenir de l’acceptation de la Lex Weber, c’est que le peuple suisse veut protéger ses paysages de montagne. Il est donc exclu d’y implanter des engins industriels de 150 mètres de hauteur. (Le Nouvelliste)

• MA PROXIMITE DE L’EOLIENNE D’OTAN, FAIT QUE JE SAIS DE QUOI JE PARLE.

Xavier Moret,
Député PLR, Martigny

Les personnalités politiques, dont je fais partie, ne s’opposent pas à l’éolien. Nous ne faisons que relayer l’opinion d’une partie de la population, celle qui éprouve de la difficulté à admettre le développement, à la porte d’entrée du Valais touristique, d’un immense site de production d’électricité, avec son trop grand impact visuel sur le territoire du coude du Rhône.

• N’y a-t-il pas dans notre canton des zones plus propices à l’érection de ces mastodontes de girouettes

Marcel Delasoie
Secrétaire Général de l’Union Valaisanne des Arts et Métiers (UVAM)

... Et que dire alors de ces fameuses éoliennes dont l’implantation est prévue entre Charrat et Saxon. N’y a-t-il pas dans notre canton des zones plus propices à l’érection de ces mastodontes de girouettes qui dénaturent totalement et loin à la ronde le paysage de notre plaine du Rhône, qui incommodent une grande proportion de la population des villages concernés, qui n’ont rien à faire dans une zone aussi densément construite et habitée que la plaine du Rhône et qui, pour une production d’électricité marginale,  ont un impact maximal sur notre qualité de vie et notre paysage.

Un projet de près de 15 machines de cette dimension est planifié sur la route du col du Grand-St-Bernard, dans un secteur ou la nature est déjà passablement chamboulée par le barrage, la route couverte et les cheminées du tunnel. Cependant, parce que quelques chauve-souris et oiseaux migrateurs inattentifs pourraient les percuter, ce projet est remis en question.

Et ici en plaine du Rhône, on fustige l’attitude d’hommes et de femmes qui ne sont pas d’accord de subir l’implantation de ces éoliennes sur leur espace vital. Je ne puis ici m’exprimer au nom du groupe libéral-radical, mais je m’engage dans ce dossier à ce que le bon sens prenne le dessus, sur les intérêts particuliers comme sur les intérêts idéologiques. 

Le Valais n’a-t ’il pas suffisamment payé de la beauté de ses paysages avec les barrages et lignes à hautes tensions pour produire 4 x plus d’électricité qu’il n’en a besoin ? Le Valais, à qui l’on veut interdire de construire des résidences secondaires pour préserver son paysage doit-il sacrifier ce même paysage pour produire quelques Kilowatt d’énergie verte supplémentaire ? Je dis non et je suggère que l’on implante ces éoliennes chez les docteurs en aménagement du territoire qui, au mépris de notre culture et de notre tradition de propriétaire, nous impose leur volonté.

• Favoriser les énergies renouvelables, limiter leur impact et penser global.

Lire le communiqué ici

• Le Valais exporte déjà largement son électricité

Les opposants à l'implantation d'éoliennes dans le canton ont trouvé un allié de poids. L'UDC, le nouveau parti gouvernemental, "recommande de faire opposition à l'implantation des parcs éoliens, et en premier lieu à celui qui est projeté dans la région de Martigny" .

Dans son communiqué, l'UDC renvoie même au site internet de l'Association pour la protection du paysage du coude du Rhône, qui s'est engagée dans le combat contre les éoliennes.

De nouveaux arguments

Dans son argumentation, l'UDC parle évidemment "des nuisances causées par les éoliennes sur le plan visuel et sur celui du bruit, ainsi que l'influence négative que ces inconvénients peuvent engendrer sur le prix des biens immobiliers" .

Mais l'UDC apporte de nouveaux arguments dans la balance. Selon le parti agrarien, le Valais n'a pas à jouer seul la carte de la solidarité confédérale: "Le Valais exporte déjà largement son électricité, les autres cantons doivent aussi contribuer à leur consommation en acceptant aussi les nuisances produites."

Même les dernières votations fédérales défavorables au Valais sont utilisées: "S'il y a une leçon à retenir de l'acceptation de la Lex Weber, c'est que le peuple suisse veut protéger ses paysages de montagne. Il est donc exclu d'y implanter des engins industriels de plus de 150 mètres de hauteur." JYG/C