Paysage

Le concept éolien valaisan (média: image/pdf.jpg) confirme au point 3.2 qu’un parc éolien a un fort impact sur le territoire et sur le paysage.

Effectivement, ces installations font 140m de haut. Elles sont imposantes et malgré ce que les pro-éoliens veulent bien nous faire croire, elles se fondent difficilement dans le paysage.

Peut-on dénaturer toute une région pour produire quelques dizaines de GWh (10 actuellement) alors que le Valais produit 10'000 GWh par an dans le domaine hydroélectrique ?

 

Fondation Suisse pour la protection et l'aménagement du paysage:

Prise de position de la FP du 19 juin 2001: Energie éolienne et protection du paysage

... En raison des conditions de vent défavorables, l'utilisation de l'énergie éolienne ne dispose en Suisse que d'un faible potentiel en comparaison avec l'énergie solaire thermique et l'utilisation de la biomasse...

 

Complément du 5 décembre 2001: Complément à la prise de position de la FP quant à l’impact
sur le paysage des installations productrices d’énergie éolienne

...La plantation de séries de pylônes dépassant les 100 mètres et surmontés
d'hélices gigantesques sur les endroits les plus exposés de nos crêtes est une curieuse façon de
préserver cette ressource fondamentale qu’est le paysage...

 

Etat du Valais:

La prolifération d'éoliennes dans le coudes du Rhône, est-ce compatible avec les objectifs touristique de notre conseiller d'Etat, M. Jean-Michel Cina ? lire Nouvelliste du 03.09.2010

 

Franz Weber : "... Les Valaisans veulent garder leur paysage. Il faut qu’ils se défendent."

 

10.02.2010 - Philippe Roch - ex-secrétaire d’Etat à l’Environnement

Tempête sur le paysage

10.02.2010 - L'Illustré

ARC JURASSIEN - La chronique de Philippe Roch ex-secrétaire d’Etat à l’Environnement

Vivian (1990), Lothar (1999), Katrina (2005), Klaus (2009) nous ont appris que le vent peut ravager un territoire en quelques minutes. Une nouvelle tempête s’apprête à opérer une destruction plus lente, mais massive et durable des plus beaux paysages de notre pays: des centaines d’éoliennes de 140 mètres de hauteur sur l’arc jurassien et dans les Alpes.

Pour répondre à nos besoins d’électricité dans une perspective d’abandon de l’énergie nucléaire et du charbon trop polluants, commençons par éliminer les nombreux gaspillages, tels que le stand-by de nos appareils, le pompage turbinage, qui perd 25% de l’électricité achetée aux heures creuses pour être revendue aux heures de forte consommation, les pompes à chaleur air-air et autres chauffages électriques. Nous pouvons aussi diminuer l’éclairage, qui consomme à lui seul 14% de l’électricité. Parallèlement, des panneaux solaires thermiques, déjà efficaces et rentables, pourraient remplacer plus de la moitié de la consommation d’énergie pour le chauffage de l’eau sanitaire, qui représente 4,5% de la consommation d’électricité.

Mille éoliennes géantes couvriraient 3% de notre consommation d’électricité. Ces quelques pour cent ne justifient pas l’industrialisation de nos plus beaux paysages. La Suisse peut installer des éoliennes de petite dimension, qui s’intègrent mieux aux espaces déjà bâtis.

Imaginez qu’on projette d’implanter dix éoliennes de 140 mètres de hauteur dans l’un de vos paysages préférés: n’êtesvous pas prêt à faire l’effort d’économiser 3% de l’électricité que vous consommez, pour éviter ce drame?

«Commençons par éliminer les nombreux gaspillages!»

Philippe Roch
ex-secrétaire d’Etat à l’Environnement

 

 

Vincent Bornet, directeur adjoint de Valais Tourisme: «On vend du rêve aux touristes en visite, pas des pylônes»

Quelle est la position de Valais Tourisme à propos des pylônes contestés?
Nous soutenons les opposants. Le Valais a déjà assez de cicatrices dans son paysage. On vend du rêve aux touristes qui viennent chez nous, pas des pylônes!

 

Concrètement, vous faites quoi pour soutenir ce combat?
En septembre 2008, nous avons écrit une lettre au Conseil d'Etat valaisan. Nous pensons que le tracé de cette ligne peut être intégré dans les travaux de la 3e correction du Rhône ou dans les chantiers liés à l'autoroute dans le Haut-Valais.

 

Enterrer les lignes est-il un argument touristique?
Si on prend l'exemple français, EDF met sous terre 95% des nouvelles lignes de ce genre. Entre la France et l'Espagne, on a enterré un tracé de 90 kilomètres à travers les Pyrénées. Là-bas, ils construisent une sacrée plus-value sur leur paysage!